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L’histoire du commerce montre qu’il est Ă l’origine de toutes les Ă©volutions de l’humanitĂ©.
Nous allons suivre “Crahuc” , frĂšre de Rahan , homo sapiens du nĂ©olithique , et son Ă©volution jusqu’au commerçant “moderne” d’aujourd’hui. (d’ailleurs il a changĂ© de nom maintenant c’est Charles)
Parcourons ensembles la grande aventure du commerce , de l’artisanat , des humains qui l’ont rendu si omniprĂ©sent.
Faisons cela en étudiant à la fois le tailleur de silex et Amazon , puis en passant en revue les connaissances immenses et tellement diverses que le plus simple des commerçants de quartier se doit de connaitre ou déléguer.
Que les commerçants soient les plus fiers au monde car ils le dirigent et l’ont façonnĂ© de tout temps.
#1 Que l’histoire du commerce commence
Crahuc s’arĂȘte de marcher
Et baaamm , tremblement de terre en – 8498 avant JC .
Au proche orient un homme et sa famille s’arrĂȘtent de marcher et de faire leurs valises en permanence : ils se sĂ©dentarisent car le coin semble sympa (ya du soleil ) et surtout ils ont compris , en observant la nature, qu’ils pouvaient la dompter.
Crahuc cultive maintenant la terre pour subvenir aux besoins de sa tribu.
Il rĂ©flĂ©chi et a besoin d’outils pour arrĂȘter de se casser les ongles sur la terre ( sa manucure n’est pas parfaite mais il aimerait cesser de se faire mal aux doigts)
Petit Ă petit il garde prĂšs de lui quelques animaux qu’il nourri puis utilise leur force et ses nouveaux outils pour augmenter la vitesse de travail.
Du coup il peut arracher quelques arbres et augmenter la surface de ses cultures : il invente la productivitĂ© et l’augmentation des rendements.
Crahuc subvient maintenant plus que largement aux besoins de sa famille et il lui reste mĂȘme du surplus .
Au dĂ©part il stocke mais se rend compte qu’il peut aussi Ă©changer tout cela contre la nouvelle collection de fringues “Z’Aurochs” fabriquĂ©s par la tribu d’Ă cotĂ© ( maintenant ils ont montĂ© des magasins Zara partout đ ) et donc peut se concentrer sur sa culture.
Le commerce est né!
La diffusion
Comme le systÚme fonctionne bien il se répand au fur et à mesure que les populations grandissent et se baladent.
On retrouve cette sĂ©dentarisation en GrĂšce dĂšs – 6500 avant JC.
Des mines de silex presque industrielles, par exemple, voient le jour un peu partout, au Danemark chez les Ertböll (- 4000) , en Belgique , en France,.. , les tailleurs pouvant se spĂ©cialiser et Ă©changer contre leur pitance et p’tit confort .( l’ I-Rock , ancĂȘtre de l’Iphone, ne coutait que quelques silex )
Puis des mines d’argent , d’or et l’ambre qui ont tout trois les valeurs rares d’ĂȘtre transportables et inaltĂ©rables : la monnaie s’impose par sa facilitĂ©.
Elle permet aussi de comparer les incomparables et ce aux environs de – 3500 av JC.
On aura bientĂŽt besoin de stocker celle ci , de lui attribuer des valeurs plus prĂ©cises encore et d’en prĂȘter Ă ceux qui en ont besoin : la banque va naitre avec tout son systĂšme financier.
L’Ă©criture
De ce commerce nĂ© le besoin de compter et donc d’Ă©crire.
Les commerçants SumĂ©riens inventent dĂ©jĂ en – 5500 une forme d’Ă©criture permettant de compter et d’Ă©crire des stocks, des prix et des noms de clients.
L’Ă©criture arrive donc aussi au travers du commerce .
Echange de produit , achat de service
DĂšs lors les spĂ©cialisations sont possibles , l’humain peut faire sociĂ©tĂ© puisqu’il n’a plus besoin de subvenir individuellement Ă ses besoins.
Grùce aux échanges et au commerce Crahuc et ses semblables deviennent super fort en travail de fer , de poterie , etc et petit à petit tout se facilite.
Le cerveau utilise maintenant bien mieux ses capacitĂ©s : le commerce a permis de rĂ©vĂ©ler au grand jour que l’humain avait des capacitĂ©s hors normes.
De plus grandes exploitation agricoles naissent et un besoin de main d’Ćuvre avec .
On est donc dĂ©jĂ capable d’Ă©changer du temps de travail contre autre chose et le faire pour quelqu’un .
Petit Ă petit les Ă©changes s’amĂ©liorent , se mondialisent.
Le droit : enfant de commerçant
Des rÚgles sont nécessaires et les commerçants primitifs en fixe petit à petit , écrivant celles ci dans leur nouveau langage dessiné .
Le droit arrive .
Ainsi le besoin de régir par des axes communs les échanges commerciaux se fait sentir : le droit est enfanté du commerce.
#2 Commerce et artisans : l’histoire liĂ©e
Les 2 sont liĂ©s comme les doigts d’une main.
La main est ce qui sépare justement un peu ces deux la.
Le commerçant lui achÚte une marchandise et la revend plus chÚre avec une marge .
Sa plus value est souvent simplement de mettre Ă disposition la marchandise et de faire le lien entre le producteur et le consommateur.
L’artisan lui a vocation Ă fabriquer quelque chose qu’il revendra ensuite.
La marge appliquĂ©e correspond ici Ă la mise en Ćuvre , au savoir faire , Ă l’art appliquĂ©.
Rien n’empĂȘche du reste un artisan d’ĂȘtre aussi commerçant , l’inverse Ă©tant moins Ă©vident.
Marco Polo était un commerçant au long cours , Crahuc était quant à lui bien plus artisan et fabriquait des lances au silex parfaitement affuté.
#3 la place de marchĂ©, le magasin et l’e-commerce : l’histoire du commerce continue
Ces 3 principes sont exactement construits sur le mĂȘme principe.
Place de marché
Le commerce antique s’organisant autour des denrĂ©es diverses et variĂ©es il a fallut simplifier les choses en crĂ©ant des places de marchĂ© et des jours prĂ©cis.
Souvent les dĂ©buts de semaine Ă©taient consacrĂ©s Ă vendre les bĂȘtes vivantes .
Les marchĂ©s du vif attiraient donc aussi ceux qui exploitaient “les coproduits” issues des animaux : cuir , corne, os , boyaux , ivoire , …
Les autres jours étaient quant à eux plutÎt prévus pour les ventes de produits des champs et cueillettes.
Fruits , lĂ©gumes , racines , … cĂŽtoyaient joyeusement le coiffeur , le barbier , le chausseur , etc.
L’invention de la boutique
Le magasin n’est donc qu’une spĂ©cialisation prĂ©cise .
Les bouchers sont les inventeurs du concept .
En effet ils avaient besoin d’un lieu clos et proche des riviĂšres pour faire leur office de sacrificateur ( Ă©tymologiquement le “bocharia” latin avait seul le droit de sacrifier la vie animale pour la noble cause de la nourriture , il abattait ainsi les “boucs” ) et nettoyer ensuite en laissant couler le sang dans l’eau.
Finalement le lieu clos fut aussi celui ou , dĂ©coupĂ© , l’animal pouvait se vendre sur la matinĂ©e afin d’ĂȘtre cuit le reste de la journĂ©e.
L’invention du magasin et des heures d’ouverture est faite.
Le centre commercial ne sera qu’une extension des “quartiers” mĂ©diĂ©vaux ou l’on allait du coin des tanneurs en passant par celui des menuisiers ,…ainsi en regroupant les corporations on a pu faciliter le choix et l’entraide des mĂ©tiers
- les corporations de métiers sont nés de cela et dans leur foulée les syndicats et les besoins politiques liées.
On peut encore voir cette organisation en quartier de métiers dans des villes comme Colmar ou le médiévale existe toujours un peu.
Le magasin moderne n’a plus de frontiĂšre
DerniĂšre adaptation : l’E-commerce .
Celui ci a une boutique mondiale logée dans un nuage (le cloud , internet ) et peut vendre en toutes les langues.
Crahuc s’appelle dĂ©sormais Charles , Ken , Brahim , Mao , … et peut faire commerce avec l’humanitĂ© toute entiĂšre .
Le drop-shipping
Raffinement ultime il n’y a mĂȘme plus besoin de voir la marchandise pour la vendre.
Le drop shipping est l’art de vendre un produit que le client achĂštera mais ou le vendeur ne sera que l’intermĂ©diaire qui envoie un ordre de fabrication Ă l’usine du bout du monde qui s’occupera d’envoyer son produit directement au client.
Une boutique vide est devenue possible en l’incorporant totalement dans le monde Ă©lectronique.
Le vendeur ainsi n’a mĂȘme plus Ă gĂ©rer les flux, les stocks , etc et fait payer son client le fait de lui avoir fait connaitre un produit.
Crahuc ne suit plus tout Ă fait le monde moderne Ă cette Ă©tape bien sur lui qui pensait que la terre Ă©tait plate ou infinie ou qui ne rĂ©flĂ©chissait pas Ă tout ça peut ĂȘtre.
#4 Le commerce local a t il encore un avenir devant tout ça?
Devant l’accĂ©lĂ©ration du monde , de l’offre et de la livraison en ” 2h sinon j’te rembourse le triple” les commerces de proximitĂ© et leur rythme plus lent ont ils un rĂŽle Ă jouer?
RĂ©ponse pas si Ă©vidente au 1er regard mais la rĂ©alitĂ© est que , plus un cotĂ© accĂ©lĂšre et se complexifie , plus le commerce traditionnel a de l’intĂ©rĂȘt.
En effet il a le mĂ©rite d’ĂȘtre “simple”
Lui on le comprend : 1 besoin , 1 marchandise , 1 commerçant qui te la propose , la fabrique ou l’explique et hop : avec ça ma p’tite madame Crahuc ? que vous sers je ? ( Serge ? )
Plus il sera “slow” mais inclut dans son temps et plus ce commerce fonctionnera.
Il lui suffira de vendre ce retour aux sources qui fait du bien et qui rassure .
L’ĂȘtre humain est un … ĂȘtre humain donc un animal social qui a besoin et aura toujours besoin de voir son prochain.
Crahuc-Charles adore sortir de sa caverne toute neuve cuisine Ă©quipĂ©e , Ă©cran plat , proche du mĂ©tro , tout confort pour “retrouver” de l’authenticitĂ© .
T’es commerçant ? vend de l’authenticitĂ© (arrĂȘte la marchandise toute seule ) , du conseil , du temps pris pour expliquer , de l’humanitĂ© !
#5 Le cas Amazon et la bibliothÚque qui sert le café : petite histoire qui rassure
En voulant vendre des livres Ă l’AmĂ©rique entiĂšre , Jeff Bezos , le crĂ©ateur d’Amazon a fini par tout vendre au monde entier.
Le nom “Amazon” est dĂ©jĂ choisi Ă sa gĂ©nĂšse dans ce sens .
Commençant par un “A” il Ă©tait donc en haut des classements alphabĂ©tiques et ce mot Ă©tait le mĂȘme sans variation d’Ă©criture dans le monde entier.
De plus tu peux tout avoir , mon p’tit Crahuc , de A Ă Z et ça fait un slogan qui te souri : sympa non ?
“Ok mais Amazon c’est pas bien , faut pas s’en servir car tu tues le commerce local “
Mouais , Schopenhauer (le philosophe pas le coureur F1 tombé à ski ) avait référencé cela en 1 phrase :
Toute vĂ©ritĂ© franchi 3 Ă©tapes : d’abord elle est ridiculisĂ©e , ensuite elle subit une forte opposition puis , elle est considĂ©rĂ©e comme ayant toujours Ă©tĂ© une Ă©vidence.
La dedans le commerçant a une carte Ă jouer comme le raconte l’histoire de cette librairie de Chicago .
Le cafĂ© librairie qui triple son chiffre d’affaire grĂące Ă Amazon
Amazon déferle aux US et dévaste les librairies qui tombent une à une .
A Chicago une femme réfléchi en regardant la fréquentation des 3 étages de son commerce de livre se vider jour aprÚs jour.
Quelques irréductibles sont la et feuillÚtent les nouveautés mais ils ne pourront pas subvenir au besoin de la libraire.
“comment faire revenir les clients?”
Un peu par hasard et puisqu’il y a moins de monde on dĂ©cide de mettre moins de rĂ©fĂ©rences mais plus de sĂ©lections , de livres conseillĂ©s , ..
Cela ajoure le magasin qui se retrouve un peu “vide” et triste .
Pour Ă©gayer la patronne propose un ” canapĂ© livre” (Reading couch) et met une cafetiĂšre Ă disposition.
Quelques semaines passent et les canapĂ©s sont maintenant tout le temps remplis de lecteurs qui viennent prendre les nouvelles Ă l’ancienne dans le Chicago post en sirotant un cafĂ© .
P’tit coin pĂątisserie , offre Ă emporter “cafĂ© journal” , livraison du midi avec hotdog coca et sĂ©lection de livres , les “goĂ»ters du libraire” arrosent les auditeurs de lecture théùtrale Ă emporter , les “evening terror” permettent aux romans d’horreur de trouver un coin sombre chaque vendredi soir et Ă©clairĂ©s de lampe torche comme en camping avec des scouts boutonneux, etc etc etc….
Cette libraire s’est transformĂ©e en expĂ©rience de la lecture qu’Amazon ne pourra jamais Ă©galer.
En dĂ©calant son offre , en la rendant amusante , humaine , pratique , drĂŽle ou effrayante , la librairie , avant de bruler , avait triplĂ© son chiffre d’affaire !
Amazon finalement est rempli de dĂ©faut mais il oblige tout les jours les commerçants de proximitĂ© Ă redevenir “de proximitĂ©”.
#6 les connaissances des commerçants
Les commerçants , du coup , ont besoin d’un tas de connaissances pour mieux faire connaitre leur produit ou service.
J’ai visitĂ© PompĂ©i et ce qui m’a marquĂ© , entre autre , ce sont les publicitĂ©s peintes sur les murs .
Autant dire que ce n’est pas nouveau de devoir ” faire Ă©tat de ce qui est (ou doit ĂȘtre) publique” (publicitas en latin )
Mais pour se différencier et se se rendre spécial les commerçants ont créé
La publicité
Servant Ă se faire connaitre ou reconnaitre , Ă parler de son offre aux lecteurs un peu au hasard.
Facebook aujourd’hui et son mur n’ont donc que rĂ©cupĂ©rĂ© le mur de PompĂ©i d’hier : l’histoire du commerce continue.
Le marketing
Son but est de faire entendre au client le pourquoi il a besoin d’un produit .
Le marketing raffine la publicitĂ© pour la rendre vivante , humaine , maline , manipulatrice, …
Il invente la sociologie pour comprendre comment mieux vendre .
Le marchandisage (merchandising)
L’idĂ©e ici est de rendre attirant , de montrer sa marchandise , de l’Ă©taler pour la vendre.
Ici aussi le marketing intervient en raffinant , en testant et validant des techniques qui , reproduites , permettent de mieux vendre.
Faire beau est le piĂšge absolu du mauvais marchandiseur , le bon prĂ©fĂ©rera faire vendeur avant d’ĂȘtre esthĂ©tique et essayera par le marchandisage d’orienter les choix d’un client qui deviendra acheteur .
La communication
Différente de la publicité la communication intÚgre tout ce qui touche de prÚs ou de loin aux clients directement.
Ainsi on apprendra Ă choisir ses mots , ses visuels , ses codes couleurs, … afin d’harmoniser notre produit pour le rendre plus achetable.
La communication est un sens trÚs large également passé en permanence à la moulinette de marketing.
A l’intĂ©rieur se cache un art Ă part entiĂšre : le storytelling ou l’art d’Ă©crire pour vendre mieux et plus facilement : tout un programme !
Le management
On parle ici de diriger et de rĂ©ussir Ă faire en sorte qu’un travail demandant plusieurs personnes pour ĂȘtre rĂ©alisĂ© se passe bien.
La psychologie humaine est ici la clef et l’histoire de commerce est faite d’Ă©tude toutes plus approfondies pour rĂ©ussir Ă obtenir du travail des gens.
Sur le terrain on voit vite lorsqu’on a besoin d’apprendre de ces sciences pour mieux travailler ensembles.
La gestion / administration
Hyper important et tellement CHI*** !
On demandera au commerçant de savoir aussi gĂ©rer , compter bien sur , prĂ©voir , utiliser les administrations , ….etc
Programme joyeux en perspective
Techniques propres aux métiers
C’est ici que l’artisan excelle !
Apprendre les gestes qui transforment .
Ici on aime passer du temps car tel un musicien fait ses gammes alors l’artisan aura besoin de temps pour apprendre , comprendre , adapter ,…
Ce cheminement est tellement prenant que certains en ont dĂ©duit tout un mysticisme et une philosophie par l’application en reprenant , par exemple , les codes et usages de mĂ©tiers opĂ©ratifs pour en faire un art psychologique Ă part entiĂšre.
Ici on parle de compagnon (celui avec qui tu partages ton pain ) , d’apprenti qui dans sa candeur ne sait rien et doit Ă©couter , regarder, essayer de comprendre ce qui le dĂ©passe et enfin de maitrise , quĂȘte ultime de l’artisan ou l’art , in fine , de transmettre ses traditions.
La noblesse de l’humanitĂ© tout entiĂšre se trouve parfois dans le façonnage d’une boule de pain , dans l’affinage d’un fromage ou dans l’embouteillage d’un grand cru.
#7 le voyage dans l’histoire continu alors faisons le point sur ce commerce
Le troc, la monnaie donc les banques , les Ă©changes avec d’autres populations, l’humanitĂ© , l’Ă©criture , le droit, la sociĂ©tĂ© , le partage , les connaissances, la culture, ….
Absolument tout découle du commerce et des besoins des commerçants et de leurs clients .
Le monde entier fait commerce de quelque chose .
MĂȘme les enfants arrivent Ă obtenir ce qu’ils veulent de Crahuc en Ă©change d’un cĂąlin bien appuyĂ© , ah les fourbes ceux la!
Le commerce sera toujours Ă l’origine des Ă©volutions de l’humanitĂ© qu’elles soient bonnes ou mauvaises.
Ne lui prĂȘtons pas pour autant toutes les vertus : le commerce n’empĂȘche pas la guerre ! (et on l’entend souvent )
Il est surtout un outil politique de pression car les échanges commerciaux entre pays sont régis de besoins plus ou moins précieux.
#8 Crahuc vous conseille du fond des Ăąges
De cette revue d’histoire du commerce on peut dĂ©duire quelques idĂ©es pour commerçants d’aujourd’hui
- chercher en quoi on peut ĂȘtre plus humains permet de se positionner loin d’Amazon avec succĂšs
- se rappeler que chaque jour dans nos boutiques on contribue Ă l’histoire , c’est cool.
- Que Crahuc ressemble vachement Ă Rahan , son cousin , et je pense qu’ils sont cousin du mĂȘme pĂšre (frĂ©quent Ă l’Ă©poque)
- Qu’en fait c’est trop bien d’ĂȘtre commerçant en fait !
- Que l’histoire du commerce nous apprend que le commerce a fait l’histoire.
#9 L’instant commerçant
Allez je fini avec ça : Soyez pas radins ! laissez un commentaire đ comme ça il sera Ă jamais gravĂ© dans l’histoire du commerce aussi đ
#10 les livres
#11 la vidéo
7 commentaires
Amandine
Il n’y a pas Ă dire : j’aime ce Crahuc! đ
Gaëlle
Mouahah j’adore ce retour dans l’histoire ! Je connaissais Rahan, mais ce fut sympa de dĂ©couvrir son frĂšre. đ Ce retour sur l’histoire des commerçants est une bonne chose car cela montre que l’on peut toujours s’adapter ! merci pour cet article !
Cyril
Quelle belle histoire du commerce !
MĂȘme si la force des commerçants est de toujours savoir se rĂ©inventer pour s’adapter Ă l’Ă©volution du marchĂ©, il reste un socle essentiel au commerce. Et il existait dĂ©jĂ au temps de Crahuc, c’est la volontĂ© de rendre service aux autres, proposer une solution Ă un problĂšme.
Courage à tous nos commerçants qui ont connu une année difficile.
eric
Pour moi la phrase la plus puissante de ton article est la suivante … Tâes commerçant ? vend de lâauthenticitĂ© … la vie et l’Ă©motion se vend mal en ligne , ou tout du moins peut ne pas ĂȘtre authentique. Et je suis d’accord avec toi que grĂące aux Bezos, Ma … nous avons changĂ© certains de mode d’approvisionnement et de consommation … mais par contre cela nous a Ă©galement permis de dĂ©voiles les vrais talents de la relation authentique.
Cédric Gautier
C’est ça , la diffĂ©renciation par le produit est un leur… En rĂ©alitĂ© c’est l humanitĂ© qui diffĂ©rencie .
Caroline
Merci pour cet article plein d’humour et d’exemple pour se rĂ©inventer… Pas trĂšs loin de chez moi, il y a un resto qui a louĂ© des chalets en bois (prĂ©vu pour le marchĂ© de noĂ«l) pour pouvoir continuer Ă servir pendant le confinement. J’ai appelĂ© rĂ©cemment, ils sont complets pendant 1 mois et demi… Ils ont la chance d’avoir un grand espace extĂ©rieur, tous les restaurateurs ne pourraient pas faire cela. (On est Ă la campagne.)
Pierre Christophe
Bonjour Cédric,
Super intĂ©ressant, j’ai appris pas mal de choses
Bravo et merci đ